balade avec un Yearling fougeux ! XD (Never)

ஐAltaïrஐ
L'étoile qui me protège veille aussi sur toi ...

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Le doux souffle du vent ébouriffait ma crinière blanche. La brise marine m'apportait l'odeur de l'Océan.
Devant moi, une grande étendue de sable semblait se prolonger à l'infini.
Des petites vaguelettes venaient se briser sur la plage. Impossible de résister. Soufflant bruyament, j'entama un galop. Tout mon corps se fondait dans chacun de mes mouvements. Avec plaisir je sentais le vent ensablé me fouetter les flancs. J'accéléra, je ne dansais plus, je volais ! Mes naseaux de velour noir étaient dilatés au maximum, me permettent ainsi d'apporter suffisament d'air à mes poumons pour garder mon allure.
Ah ... la liberté ... Ce sentiment si fort de liberté me gonflait le coeur. A cet instant j'oubliais tout,
ma vie mes responsabilités ... Gloups ! J'avais complétement oubliée ce que je vennais faire ici !
Comme j'étais la chaman du troupeau, il me fallait régulièrement préparer des herbes, des mousses et mixture d'algues médicales. Et à cet instant il me manquait justement des pousses de roseaux pour une de mes préparations. Réfléchissant posément, je me demandais ou je pourrais bien trouver des roseaux ...
Et surtout qui m'accompagnerai ? Il me fallait bien l'aide d'un Yearling pour transporter autant de végétaux !
Sans hésiter, je trotta dans la direction des rochers, qui aux bord de la plage habritaient souvent des chevaux venant se reposer. A mon arriver j'hénnis pour prévenir les autres que j'avais besoin d'aide.
Avec plaisir je retrouva quelques amis, mais qui n'étaient pas disposés a venir avec moi.
Les quelques Yearlings qui restaient devaient partir en entraînement et il n'en restait plus qu'un de libre !
Never, le jeune étalon sous la protection et l'éducation de Pink Night ma meilleure amie et la chef du troupeau.
Je me dirigea donc vers lui pour lui demander de m'accompagner. Je n'appréciais pas vraiment le fougeux yearling mais je n'avais pas le choix, je ferais avec ! Bien qu'il soit insuportable il me fallait absolument des roseaux alors j'yrais avec lui un point c'est tout. Bravement, je m'approcha du jeune cheval et lui demanda :

"Bonjour Never, j'ai besoin de quelqu'un pour m'aider a transporter des roseaux pour mes mixtures, je dois me rendre près des marécages sallés. Comme tu es libre, pourrais tu m'accompagner s'il te plaît ?"

Bien que je posais la question, il était évident que c'était plutôt un ordre, mais je ne voulais pas le forcer alors se serais a lui d'en découdre.

Never

#_ Encore elle...

Souffrance. Emprisonnement. Menace. Mort...
Le bruit des galops, les cris des humains, l'affolement du troupeau... L'un des hommes lança son lasso vers moi. Je fis un bond sur le coté. Le mauvais... Un autre homme s'était tenu prêt. Et il me fit basculer sur le flanc. Une chute violente...
La corde se sera autour de mon encolure... Non ! Je ne veux pas ! Je ne veux pas partir loin, avec les chevaux capturés. Je veux rester là ! Avec la liberté !
Un des hommes chargat sa carabine armée d'une fléchette endormante et tira d'un bruit sec ! La piqure fut rapide et bien vite, je sentis mon tête devenir lourde... Nan, nan, je ne veux pas...
J'ouvris les yeux brusquement ... Mon souffle était saccadé et mon front était en sueur. J'avais quelques larmes aux bords des yeux. Je les ravalais et je dévisageais l'endroit où je m'étais endormis. Le troupeau s'était arretté près de la foret. Moi ainsi que mes copains nous étions endormis à l'ombre d'un bosquet. Nous étions surveillés de près par les juments. Je n'avais pas de mère, moi. Tard hier soir, je m'étais endormis contre le flanc de Ouranos. mon meilleure copain et Nolwen, une très bonne amie.
Ces derniers dormaient encore. Je me levais doucement, la tête basse et marchant entre les corps endormis, je gagnais la rebord de l'île. Je me ralongeais et regardais mon reflet sur la surface. Ma petite tête fine était encore celle d'un poulain malgré mon corps musclé d'un Yearling. Je soupirais et fermais les yeux, en priant La Voute Etoilee pour que je n'ai pas encore mes affreux cauchemars.
Je crois que j'avais dormis une heure seulement avant de recevoir des petits coups de museau de la part de Ouranos. Je m'ebrouais et me levais sans grande peine. Mon copain me dit rapidement :
Je le suivis en trottinant près des rochers où était regroupé tout les Yearling attendant leurs mentors. Nolwen était parmi eux, parlant avec une de ses copines. Je fis face à Ouranos et celui-ci vint de cabrer devant moi. Notre jeu préfèré était un mélange de combat de de course poursuite. Ça nous dépensaient et en plus, ça nous faisaient passer le temps.
Un hennissement surgit derrière moi. Je tournais la tête et Ouranos sauta sur l'occasion pour me faucher les pattes et m'envoyer bouller dans la poussière du sable. Je me secouais en me relevant et partis à sa poursuite. J'avais mes deux pattes par dessus son encolure quand je refis attention au cheval qui avait demandé de l'aide. Ce n'était que Altaïr, la chamane. Très vite, Spring arriva et emmena Ouranos et Nolwen en direction de la clairière. J'aurais voulu les accompagner quand Altaïr m'interpella ;;
Raaaah ! La poisse ! J'aurais bien aimé lui répondre brusquement que je n'étais plus libre, malheureusement, c'était un ordre et une des choses que m'avait appris Pink Night etait que quelque soit mon ainé, je devais dire oui...
Je rageais avant de dire entre mes deux que je voulais bien l'aider. La plage n'était pas extrement loin... Malgré ça, les meilleurs roseaux etaient sur l'autre rive. Pas sur l'île. Que voulais faire notre chamane ?

¤*Altaïr*¤
Pourquoi le destin nous choisis, mais que nous ne choisisons pas notre destin ?

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Mes yeux sombre fixait le yearling, il n'avait pas l'air franchement ravis de me voir, et moi non plus dailleur. Pfff ... j'aurais bien fais sans lui, il m'agaçait ! Mais je n'avais pas le choix et lorsque Never accépta à-contre-coeur-bien-entendu, il semblait septique. Ce qui (bien sur !) m'énervais encore plus et pour éviter de m'énerver, je fis claquer mes sabaot et partit au trot en direction de la plage. Je ne regardais même pas derrière moi pour voir si le yearling me suivait. L'air qui me fouettait le chanfrin me redonnait un peut de bonheur. Humant l'air avec délice, je ne me lassais pas de sentir les douces éffluves de l'Océan.
Never me dépassa, d'un galop puissant. Son attitude sonna comme un défit pour moi, et à mon tour je galopa pour la ratraper. Soit c'était un comportement stupide que je faisais là, car il n'avait pas forcément l'attention de me défié en me doublant. Pourtant Never étonnée hénnit et accéléra pour me re-ratraper. Je fis de même encore une fois. Nous allions tellement vite dans cette course que tout était flou autour de nous. Il n'y avait aucun bruit, seul les battements de mon coeur qui sifflait à mes tempes et les frottements de nos sabots dans le sable.
D'un regard plein de défis, je tourna la tête vers lui, il me rendit mon regard ... Et cela me fit tout drôle car j'avais un peut oublié un détail ... Je n'étais plus une yearling et ma conduite dans cette course en était digne.
Honteuse je ralentie l'allure et il fit de même, peut être avait-il sentit mon gène ? Aucune idée.
Il pensait peut être que j'étais déjà épuisée ... Et cette idée me redonna un coup de fouet et je repartie de plus belle ! Pfff... J'étais incorigible ... Nous arrivâmes dans la zone marécageuse en un temps record !
Nous étions à égaliter, il semblait bien que j'étais aussi rapide que lui ! Mais il me dépassa et je me rembrunie bien vite. Ma crinière entre le doré et le blanc flottait dans le vent et ma mèche d'un blanc éclatant volait joyeusement dans l'air. Un parterre marécageux fit place sous nos pieds et pour rejoindre les roseaux, il fallait traverser une étendu d'eau peut profonde. Toujours galopant, je plongea mes jambes dans l'eau, et Never à mes cotés, nous galopions toujours mais avec plus de difficultés. Du coin de l'oeil j'observais Never, il semblait se poser des questions car à son air septique je compris que quelque chose lui échapait. Je ne savais pas quoi mais en l'occurance cela ne me regardait pas. L'eau devint plus pesante et la vase sous nos sabots nous faisais glissé, nous furent donc obligé de ralentire et de passer au pas.
d'un coup de tête vers une étendu sabloneuse, je désigna le champs de roseaux. Les roseaux à tiges violettes ne se trouvait qu'ici. Le jeune étalon m'interogea du regard ........

Never

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